Matériaux et produits de consommation

Dans un bâtiment, le matériaux peuvent contribuer significativement à la pollution de l’air intérieur. Plusieurs centaines de milliers de produits chimiques sont utilisés dans la fabrication des matériaux et des produits de consommation.

L’analyse des matériaux permet de caractériser les produits chimiques présents et de formuler des recommandations sur leur usage dans les bâtiments.

Un étiquetage obligatoire

Depuis le 1^er Janvier 2012, un étiquetage de l’émission de Composés Organiques Volatils (COV) est obligatoire pour les matériaux de construction, de rénovation et de décoration. Les modalités de cet étiquetage sont définies dans le décret n°2011-321 et les arrêtés du 19 avril 2011 et du 20 février 2012. 

L’étiquetage présente l’émission de COV des matériaux sous la forme d’un indice allant de A+ pour un matériau peu émissif à C pour un matériau très émissif. Il permet au consommateur de choisir les matériaux les moins émissifs pour éviter une pollution importante de l’air intérieur. Il est conseillé de n’utiliser que des matériaux A+ ou A pour limiter la dégradation de la qualité de l’air intérieur.

L’évaluation porte sur 10 substances et le paramètre « Composés Organiques Volatils Totaux » (COVT) :
– Le formaldéhyde ;
– L’acétaldéhyde ;
– Le toluène ;
– Le tetrachloroéthylène ;
– Le xylène ;
– Le triméthylbenzène ;
– Le dichlorobenzène ;
– L’éthylbenzène ;
– Le butoxyéthanol ;
– Le styrène.

Au-delà de l’étiquetage obligatoire

Malheureusement, les COV ne sont pas les seules substances toxiques potentiellement présentes dans les matériaux.

Les fiches de donnée sécurité (FDS) constituent souvent la seule documentation disponible mais elles n’indiquent pas forcément la composition exacte du produits. Seule une analyse en laboratoire permet d’identifier et de mesurer les substances potentiellement dangereuses pour la santé.

L’IRES propose des analyses sur les matériaux de construction, de rénovation et de décoration pour rechercher spécifiquement :
– Des solvants (COV, hydrocarbures, aldéhydes, cétones, éther de glycol…) ;
– Des biocides et des pesticides (herbicides, insecticides, fongicides…) ;
– Des polluants organiques persistants (POP) ;
– Des plastifiants (phtalates, bisphénols…) ;
– Des résidus de combustion (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques, HAP) ;
– Des retardateurs de flamme (PCB, PBDE, organosphosphorés, organobromés, organochlorés) ;
– Des conservateurs (thiazolinone, triclosan…)
– Des Eléments Trace Métalliques (ETM, plomb, cadmium, mercure, arsenic, chrome…)

N’hésitez pas à contacter l’IRES pour réaliser vos analyses de matériaux afin d’identifier substances toxiques pouvant polluer durablement l’environnement intérieur des bâtiments.

Un label de qualité sanitaire des matériaux

Parce que les matériaux peuvent être la cause de la pollution de l’air intérieur, Edeis et l’IRES ont lancé un programme unique et innovant de labellisation des matériaux de construction visant à référencer les peintures, les colles et les revêtements de sol ayant un faible impact sur la qualité de l’air intérieur.

Ce label ambitieux va plus loin que la règlementation actuelle sur l’émission des COV dans l’air intérieur. Il est basé sur l’étude en laboratoire des matériaux et la mesure de 76 produits chimiques fréquemment mesurés dans l’environnement intérieur des bâtiments et pouvant affecter la santé des occupants.

Découvrez notre démarche de référencement et « Engagez-vous à nos côtés pour construire les bâtiments sains de demain ».